Bars : un coup de barre et ça repart dans le Var ? - Var-Matin
Le comptoir d'un café est le parlement du peuple ». Si l'on partage cette pensée d'Honoré de Balzac, alors la démocratie en France va mal. En effet, alors que notre pays comptait quelque 600 000 bistrots dans les années 1960, il en reste moins de 35 000 aujourd'hui ! Même pas un par commune.
Un drame à en croire le récent sondage (1) sur « la place des cafés », qui nous révèle que pour 77 % des personnes interrogées, « le café joue un rôle central dans le lien social et le dynamisme économique ». Ces résultats sont cependant à relativiser puisque le sondage en question ne s'intéresse qu'aux communes de moins de 5 000 habitants.
Les bars de quartier aussi
Si la disparition des cafés frappe avant tout nos campagnes, nombre de bars de quartiers ont également définitivement baissé le rideau dans les villes. Les raisons invoquées ne sont plus alors l'exode rural, mais l'application de la loi évin interdisant de fumer dans les bars ou encore la crise économique.
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— Uplift Wed Aug 01 13:01:12 +0000 2018
S'il ne dispose pas de chiffres précis, Patrick Mignano, directeur général de Montaner-Pietrini Boissons à Toulon, confirme la tendance. « Le nombre de bars est plutôt à la baisse. Surtout les bars purs. Pour survivre, beaucoup se sont mis à proposer de la restauration, un simple plat du jour par exemple ».
Le salut passe par la diversification
Tout en précisant que « l'hémorragie semble terminée dans le Var », Jean-Pierre Ghiribelli, le président de l'UMIH 83, le syndicat des métiers et des industries de l'hôtellerie, encourage d'ailleurs cette diversification. « Les cafés sont des lieux de convivialité mais il faut qu'ils se remettent en question. Pour continuer d'exister, les bars ont besoin d'être innovants, de créer de l'événementiel, d'offrir plus de service et de faire un peu de restauration ».
Des évolutions souhaitées également par les habitants des petites communes. Selon le sondage Ifop, « 82 % des habitants des communes rurales trouvent légitime que les cafés eux-mêmes diversifient les activités qu'ils proposent afin de perdurer et de se développer ».
Au cas où ça ne suffirait pas, ces mêmes habitants, dans une moindre proportion (77 %), ne sont pas opposés à une intervention de la municipalité, que ce soit sous la forme d'une aide financière à un établissement ou carrément du rachat d'un café avant d'en confier la gestion à un privé…
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