Je n’ai pas d’amis : 4 pistes pour se sentir moins seule
Il y a celles et ceux qui partent vacances en troupeau et puis il y a vous, qui avez le sentiment de ne pas avoir d’amis et de composer avec votre solitude. Nos conseils pour être et se sentir moins seule.
Questionner l’amitié et vos attentes pour relativiser vos relations
« Je n’ai pas d’amis », dites-vous. Peut-être que ce constat vous colle aux baskets depuis l’enfance, peut-être qu’un déménagement et les années ont reconfiguré vos relations. Toujours est-il que vous vous sentez peu entourée. Et si vous questionniez votre image de l’amitié ? Nous avons souvent tendance à idéaliser les relations amicales : entre les diapos photos diffusés au mariage qui montrent des bandes inséparables et nos vieilles connaissances qui s’exposent en groupe sur Instagram (et au bord de la mer), nous avons vite fait de nous sentir « un peu à part ». La faute aux selfies et aux réseaux sociaux ? La faute, aussi, à ce que l’on se raconte à soi. Si l’on part du principe que l’amitié ressemble à des soirées animées et des confidences « à la vie à la mort », on se trompe peut-être un peu : dans la réalité, on a parfois un ami ou deux, et puis quelques potes. Et cette « organisation relationnelle » est souvent suffisante pour s’épanouir. Reste donc à remettre sa solitude en perspective : est-ce qu’il n’y a pas, près de vous, un ami présent disponible et à l’écoute, ou même une meilleure amie à qui vous pouvez tout dire ? Cette personne n’est-elle pas importante ? Avoir des amis ne signifie pas avoir cinquante amis, une bande et des projets de voyage. En prendre conscience aide à relativiser le problème, mais aussi à ne plus courir après un objectif vain. La qualité nous va bien mieux que la quantité, c’est certain.
While scoliosis and IBS still remain severe diseases, surgery and proper medications can help out. Dr. Prabal Roy (… https://t.co/mEEbOxCvHI
— Indian Bank Wed Jun 30 11:29:56 +0000 2021
Analyser les amitiés du passé pour mieux comprendre l’absence d’amitié d’aujourd’hui
Si vous avez le sentiment que vos amitiés se sont envolées et que votre solitude est toute fraîche, ou presque, peut-être que vous pouvez également questionner vos amitiés passées et les raisons de leur disparition. Il est probable que l’âge et les parcours individuels vous aient éloignés les uns des autres : quand l’un se marie et l’autre fait des enfants, les quotidiens ne sont plus les mêmes et la famille prend souvent le dessus sur l’amitié. Mais peut-être remarquerez-vous aussi que certains de vos amis ont pris leurs distances pour d’autres raisons (vous attendiez trop d’eux, vous étiez dans la plainte, la fête, l’excès, la peur de l’abandon et de fait la possessivité ?) ou, au contraire, que vous avez fait le choix de fuir des relations amicales toxiques qui vous ne rendaient pas heureuse. Tout ça peut vous mener à réfléchir à ce que vous pouvez travailler de votre côté : vous affirmer plus, être davantage à l’écoute ou dans le partage, et ainsi de suite. Sans dire que nous sommes responsables de nos chagrins d’amitié (après tout, la relation existe à deux, voire plus), vous connaissez vos défauts. Défauts qu’il ne s’agira pas de dissimuler ou de maquiller à l’avenir, mais que vous pourrez mieux contrôler en vous rappelant que l’amitié consiste à trouver un équilibre entre soi et les autres.
Laisser les autres mener la danse
Place à une bonne résolution : faire des rencontres ! Et vous savez probablement comment faire : au travail, à la salle de sport, au yoga, à la poterie, et ainsi de suite. Au travers d’activités, nous tombons sur des gens qui partagent un même centre d’intérêt, de quoi se réjouir d’avoir un premier sujet de conversation évident pour se rapprocher. Mais ensuite ? Quand on considère que l’on n’a pas d’ami, on doute énormément de soi, de sa capacité à aller vers les autres. Et surtout, on cherche à séduire tout en intellectualisant chacun de nos messages, chacune de nos propositions (un café ?), chacune de nos réponses. Il faut dire que notre confiance en nous est devenue bancale, et qu’à trop vouloir bien faire et sauver l’amitié, on en devient parfois maladroite ou stressée. Prenez la décision de laisser les autres mener la danse. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas vous investir dans une nouvelle histoire avec tout votre cœur, mais faites une place à vos potentiels amis qui « établiront » un rythme, vous proposeront de sortir, vous questionneront sur votre vie. Ne restez pas sur la défensive, mais choisissez plutôt de « vous laisser porter », c’est le meilleur moyen de tisser des liens sans réfléchir non-stop à votre façon d’être, vos gestes, vos mots.
Réinventer sa solitude pour se sentir mieux et s’ouvrir plus aisément
Les relations amicales ne se bâtissent pas en un jour. Parfois, il faut du temps pour qu’une nouvelle rencontre se transforme et s’installe dans le temps. En attendant, prenez le pari de réinventer votre solitude : dans la vie, il y a les extravertis, ceux qui se régénèrent auprès des autres, et les introvertis, ceux qui retrouvent de l’énergie dans la solitude. Souvent, nous sommes un peu des deux, bien qu’une part dominante s’impose. Si vous êtes plutôt extravertie, vous souffrez peut-être de l’absence d’amitié, mais vous pouvez, déjà, essayer de vous nourrir vous-même pour, ensuite, vous ouvrir aux autres avec davantage d’aisance. Et si vous êtes une introvertie, ça marche aussi. Dans les deux cas, optimisez votre solitude : que pouvez-vous faire pour vous, pour vous combler ? Pour prendre soin de vous ? Certes, quand on n’a pas beaucoup d’amis, on est tenté de répondre qu’on a déjà « tout essayé pour s’occuper », mais les passe-temps mis en place ont-ils raison d’être ? Remplissent-ils des trous ou vous procurent-ils vraiment du plaisir ? L’occasion, donc, de s’essayer à de nouvelles activités, en solo. Des activités qui, peut-être, vous conduiront à des cours collectifs… Et là, comme par enchantement, les rencontres débarqueront.
10 způsobů, jak zůstat v bezpečí, když žijete sami
Hôtels, restaurants : les pourboires payés par carte bancaire bientôt défiscalisés
Comment bien dessiner une rose : nos méthodes
Les travailleurs belges vont-ils démissionner?