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Crash du vol MH17 : les soupçons se portent sur le missile russe BUK

Au lendemain du crash du Vol MH17 de la Malaysian Airlines, l'hypothèse d'un tir de missileà l'origine de la destruction du Boeing 777 est privilégiée par l'Union européenne ainsi que les services de renseignements américains. L'origine du missile n'est pas encore avérée mais le système sol-air de conception russe BUK M1-SA 11 ou plus certainement, le BUK MA2-SA 17, de conception plus récente, est un «excellent» candidat à cette attaque brutale qui n'a laissé aucune chance à l'avion de ligne.

• C'est un missile, selon les satellites espions

L'Ukraine est une région qui a été placée sous très haute surveillance par les pays de l'OTAN et le pays placé sous le «regard» de nombreux satellites espions. De même son espace aérien est très surveillé. Les services de renseignements américains ont clairement identifié un tir de missile mais sans aller plus loin quant à son origine.

• A quel type de missile a-t-on affaire?

Le fabricant russe Tikhomirov Instrument a développé plusieurs versions de son système de missile sol-air mobile (installé sur un véhicule porteur également équipé d'un radar) depuis la fin des années 70. La première version du M1 SA-11 (pour Surface to Air) a été mise en service en 1984 et la seconde en 1994 et le nouveau M2 SA-17 a été mis en service en 1998. Il a été utilisé en 2008, lors du conflit opposant la Russie à la Géorgie. Selon la nomenclature OTAN, l'Ukraine détient bien des missiles BUK. La Russie, la Géorgie, la Finlande et la Syrie ont également acheté des systèmes BUK.

Ce sont des missiles dit de moyenne portée, dotés d'un rayon d'action de 45 km et 25 km en altitude. Le Boeing 777 de la Malaysian Airlines qui volait à 10 km de haut, était dans l'enveloppe de tir du missile. L'engin pèse 721 kilos et porte une charge à fragmentation de 70 kilos - elle explose en centaines de particules qui criblent la cible - avec un effet de souffle très important.

Crash du vol MH17 : les soupçons se portent sur le missile russe BUK

Le système du missile BUK se compose d'un véhicule de commandement qui traite les informations et prend la décision de tirer, un véhicule porteur équipé d'un radar et d'une rampe de lancement équipée de 4 missiles et d'un véhicule avec un radar de surveillance.

Comment le missile BUK a-t-il pu cibler un avion de ligne?

Il faut d'abord que le radar de surveillance de l'espace aérien repère l'avion qui est pour lui un point qui se déplace. Le transpondeur de l'avion (celui du vol MH 17 était allumé) envoie au radar son code d'identification qui le décrit comme un avion commercial de transport de passagers. Que s'est-il passé? Les opérateurs du missile avaient-ils l'ordre de tirer sur tout objet volant au-dessus de cette zone? L'identification humaine de la cible a-t-elle été trop rapide ou mal interprétée par «défaut de formation»? «Une personne seule ne peut pas prendre la décision de tirer. Ce ne sont pas deux ou trois personnes qui pètent les plomb et décident de tirer. Il faut une dizaine de personnes qui aient la connaissance du système pour le mettre en œuvre».

Le Boeing n'avait aucune chance: tout s'est passé en une poignée de seconde

Le missile a été tiré et pointé en direction du Boeing mais il est «aveugle». Alors qu'il vole vers sa cible, le missile échange des informations avec le radar au sol, afin de «recaler» sa trajectoire. Lorsque le missile est proche de sa cible, il la «voit» grâce au radar de son autodirecteur semi-actif, qui est guidé non pas par infrarouge mais par l'écho renvoyé par le fuselage de l'appareil.

A peine quelques secondes se sont écoulées. L'engin fonce à plus de Mach 4 sur sa cible, un avion de ligne qui, lui, se déplace à 0,8 Mach. Le pilote du Boeing n'a rien vu venir. Tout va trop vite. L'impact est inévitable car il est impossible à un appareil aussi «lent» de réaliser une manœuvre d'évitement ou de lâcher des contre-mesures. L'attaque a été violente, brutale et ultra rapide. «Les passagers ne se sont rendus compte de rien, c'est allé trop vite» assure un expert. A priori, Eurocontrol, le système du contrôle aérien en Europe, n'a reçu aucun message du Boeing de la Malaysian Airlines.

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